Un grand nombre d’artistes d’avant-garde de toute l’Europe, parmi lesquels on peut citer Johannes Itten, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Oskar Schlemmer, László Moholy-Nagy et Marcel Breuer, en quelques bases de réflexions, découvrir plusieurs groupes d’entités visuelles opérant en sous-main dans toute l’histoire des arts et de la peinture en particulier.
Connaître ces « formules graphiques » n’est pas nécessaire (et c’est heureux) pour la création d’œuvres accomplies, mais leur considération permet, pour certains, des retours sur image efficaces et plus fins que quelques vagues « repentirs ».
Bernard Isselin

En décrivant une image, de quoi parle-t-on ?
De points et de lignes, comme annoncés par Kandinsky ?
Espace et relief sont-ils définis comme interpositions-recouvrements de surfaces,
ou encore représentation par le modelé des corps (jeux de lumière sur des volumes) , ou une combinaisons des 2 ?
A voir…

Quelques contrastes évocateurs. Il en existent beaucoup d’autres

Dans un plan, 4 champs de forces en diagonales vers les angles,
4 limites vers les cotés.

Après le plan, sur le plan, devant le plan

2 considérations du plan de l’image, sur et dans lequel se jouent drames, joies, ou indifférences.

L’exemple qui parle par lui-mème.

L’immobilité du carré au centre, et les autres…

Continuité et rupture

Remplissages d’un plan, esquisse de mouvement.

Complémentaires noir et blanc. Le fond devient forme. Le cercle blanc semble plus gros que le cercle noir. Le contraste fait apparaitre des carrés noirs aux intersections.

Éloignement. Descendant et ascendant. Partitions. 4 exemples de rythmes visuels.

Le cercle au centre est identique, sa taille apparente est relative à son environnement. En lisant l’image de gauche à droite se manifeste l’éloignement et l’approche. Le couleur minimisée gagne en intensité.

L’environnement ou le contenu révèle une forme non dessinée.
Triangle isocèle en haut, carré et cube en bas.

La lisibilité d’un texte sur 5 contrastes de couleurs.

La lisibilité d’un texte en clair-obscur, sur les textures et en profondeur
(le noir s’éloigne sur fond violet, le jaune s’approche).

Le gris central s’exprime différemment selon le fond, tout en restant identique à lui-mème. Le gris du texte s’additionne au gris du fond.

Certaines complémentaires luttes, d’autres s’affirment calmement ; leurs valeurs en témoignent. Chaque couleur du spectre se différencie donc par sa valeur de gris. Un couleur déterminée permet plus ou moins d’obscurcissements ou d’éclaircissements bien différenciés.

Propos sur les archétypes graphiques et les proportions

Le point, la ligne et le plan sont des éléments fondamentaux de base dans la géométrie et sont également utilisés dans les arts visuels et le design. Voici une brève description de chaque concept :

Point : En géométrie, le point est considéré comme une entité sans dimension et sans étendue. Il est généralement représenté par un petit point (•). Un point n’a pas de longueur, de largeur ou de profondeur. Il est utilisé comme point de référence dans l’espace et peut être utilisé pour déterminer des positions relatives. Dans les arts visuels, un point peut être utilisé pour créer des motifs, des textures ou comme élément de composition.

Ligne : Une ligne est une série de points reliés les uns aux autres sans épaisseur. Elle peut être droite, courbe ou brisée. Une ligne droite est la plus simple et la plus élémentaire, tandis qu’une ligne courbe peut avoir des formes plus complexes. Les lignes sont utilisées pour créer des contours, des contours et des formes dans les arts visuels. Elles peuvent également être utilisées pour créer des directions, des mouvements, des rythmes et des textures visuelles.

Plan : Un plan est une surface bidimensionnelle qui s’étend dans toutes les directions. Il est défini par une longueur et une largeur, mais n’a pas de profondeur. Un plan peut être considéré comme une toile sur laquelle des formes, des lignes et des points peuvent être placés. Dans les arts visuels, les plans peuvent être utilisés comme fonds, comme espaces de composition ou comme surfaces de représentation pour créer des images.

Ces concepts de point, de ligne et de plan sont utilisés dans différentes disciplines, de la géométrie mathématique à l’art visuel, pour comprendre et représenter l’espace, les formes et les compositions. Ils sont essentiels pour créer des œuvres d’art, des dessins techniques, des schémas architecturaux et d’autres formes d’expression visuelle.

Le nombre d’or, et ce que l’on en dit :

L’obscurantisme autour du nombre d’or est un phénomène qui se réfère à des croyances ou des interprétations erronées, souvent teintées de mysticisme, concernant le nombre d’or, également connu sous le nom de proportion divine ou de Phi (φ). Le nombre d’or est une constante mathématique représentée par la lettre grecque φ (phi) et approximativement égal à 1,618.

L’obscurantisme autour du nombre d’or peut prendre différentes formes. Certains le considèrent comme une clé mystique permettant de percer les secrets de l’univers, de la nature ou de la beauté esthétique. Des allégations extravagantes lui sont parfois attribuées, affirmant qu’il régit la croissance des plantes, la composition de l’ADN, la construction des pyramides, ou même qu’il est une preuve de l’existence de forces divines ou surnaturelles.

Cependant, il est important de noter que le nombre d’or n’a pas de propriétés magiques ou mystiques. Il est simplement un rapport mathématique qui a été utilisé par les artistes, les architectes et les mathématiciens depuis des siècles en raison de ses propriétés esthétiques agréables. Il peut être trouvé dans certains aspects de la nature, de l’art et de l’architecture, mais il ne dicte pas les lois fondamentales de l’univers.

L’obscurantisme autour du nombre d’or est souvent associé à une mauvaise interprétation ou à une utilisation incorrecte des concepts mathématiques. Il est important de faire la distinction entre les faits mathématiques établis et les spéculations infondées. La mathématique est un domaine rigoureux basé sur la logique et la démonstration, et attribuer des pouvoirs surnaturels au nombre d’or relève davantage de la superstition que de la science.


Le nombre d’or, également connu sous le nom de Phi (φ), est une constante mathématique qui a une valeur approximative de 1,6180339887. Il est représenté par la lettre grecque φ (phi). Le nombre d’or est un nombre irrationnel, ce qui signifie qu’il ne peut pas être représenté comme un rapport de deux nombres entiers.

Une façon simple de comprendre le nombre d’or est à travers la proportion dorée. La proportion dorée se produit lorsqu’un segment est divisé en deux parties de telle manière que le rapport de la longueur totale du segment à la longueur de la plus grande partie soit égal au rapport de la longueur de la plus grande partie à la longueur de la plus petite partie.

Mathématiquement, cela peut être exprimé comme suit :

(a + b) / a = a / b = φ

où a est la plus grande partie du segment et b est la plus petite partie.

Cette proportion se trouve dans de nombreux phénomènes naturels et a été utilisée dans l’architecture, l’art et la musique depuis des siècles. Par exemple, la spirale logarithmique, connue sous le nom de spirale d’or, est basée sur cette proportion et se trouve dans les coquilles de nombreux mollusques, les formations de galaxies et même les motifs de croissance des plantes.

Une autre façon de représenter le nombre d’or est par la suite de Fibonacci. La suite de Fibonacci est une séquence de nombres où chaque nombre est la somme des deux nombres précédents : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, etc. Si vous divisez chaque nombre dans la suite de Fibonacci par son prédécesseur, vous obtenez une approximation du nombre d’or. Par exemple, 13/8 est proche de φ, tout comme 21/13, 34/21, etc.

Ces sont quelques-unes des façons les plus simples d’aborder et de comprendre le nombre d’or. Il a fasciné les mathématiciens et les artistes pendant des siècles en raison de ses propriétés esthétiques et de sa présence répandue dans la nature.